Difficile d’arriver après 1961 qui fût un millésime exceptionnel. Les vendanges ont commencé début octobre, les raisins étaient bien mûrs, sains avec un joli millerandage, gage de couleur et de complexité. Sortiront des cuves des vins au beau rubis chatoyant, d’une rare élégance, très floraux, souples et de bonne vivacité. Les meilleurs crus sont encore bien agréables aujourd’hui.
« 1900-2014. Un siècle de millésimes en Bourgogne » de Jacky RIGAUX.
« Burgundy vintages 1846-2016 » de Jacky RIGAUX.
Les vins qui naissent cette année-là ont du corps, une opulence altière, un fruit d’une rare intensité. On apprécie aujourd’hui encore leur superbe équilibre et leur beau velours.
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Les vins furent très bons d’emblée, en blanc comme en rouge, bien texturés avec une vivacité chatoyante qui ciselait harmonieusement une chair de consistance certes moyenne mais très gourmande.
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Les vins des années 1969 arrivèrent à leur apogée seulement à la fin des années 1990. Le fruit harmonieusement compoté est là, avec la mûre qui se mêle allègrement aux notes de sous-bois. La prodigieuse alliance de l’équilibre et de la fermeté caractéristique des grands vins de garde est évidente. Les blancs sont également remarquables.
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La vendange fut saine mais a manqué d’un peu de maturité. Les vins rouges sont tout en finesse avec une texture soyeuse et un fruit exquis. Les blancs sont très grands.
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Pour les vins rouges, il n’est pas rare d’entendre les vignerons nés dans les années 1930 déclarer que c’est une des plus grandes années de leur carrière. Les vins furent richement dotés en tannins onctueux. A partir des années 1990, ce millésime a commencé à donner un velouté d’un extrême raffinement, une saveur généreuse où le fruit compoté se mêle allégrement à cette touche « grain de café » qui signe la noblesse de certaines grandes années.
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Des vins avec une très belle vivacité qui au fil du temps révèle des notes de fruits avec des tanins fondus dans une chair abondante.
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Des vins rouges tout en dentelle, très aérien qui se déguste avec bonheur sur le fruit. Des blancs avec une très belle vivacité qui se marie bien avec une viscosité agréable.
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Les Grands Crus rouges et les blancs ont su tiré profit de cette petite année de récolte.
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Les blancs issus d’un tri féroce ont su tirer leur épingle du jeu. La robe et les arômes sont légers mais néanmoins présents.
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De la grandeur, de la longueur, voilà ce qui caractérise les rouges de ce millésime. Les blancs sont quant à eux un peu plus massifs.
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Si les vins rouges peuvent se parer du qualificatif « exceptionnel », les vins blancs ont cependant une belle acidité mordante qui en fait également de beaux nectars de garde.
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Les vins rouges sont sur le fruit, les blancs ont une bonne maturité et un potentiel de garde un peu plus élevé.
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Moins bien doté que son prédécesseur (1980), le millésime 1981 a cependant très bien évolué.
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En blanc, le millésime 1982 a réussi les mêmes prouesses qu’en 1973, avec des réussites inespérées au regard de l’abondance de la vendange. Elégance et race sont les qualificatifs appropriés.
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On trouve d’heureuses surprises car la chair est bien présente et la longueur en bouche fort appréciable. Les blancs impressionnent l’amateur avec leur gras et leur opulence souveraine.
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Les rouges ont une belle couleur rubis qui défie le temps, une fraîcheur de bon aloi, une charpente imposante qui permettra aux tanins de se fondre tranquillement. Les blancs révèlent des arômes typés d’amande grillée, de miel d’ambre, avec une note mentholée des plus subtiles.
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Les rouges sont tendres et élégants. A déguster cependant sans trop tarder, même si, comme pour le millésime 1950, ils réservent une bonne surprise pour demain. Les 1er Crus et Grands Crus sont très fringants et leur acidité rehausse avec bonheur leur note miellée.
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Sévère mais très consistant et promis à un grand avenir. Ainsi se présentait le millésime 1988. Ce sont de très beaux vins de garde, à la vigueur évidente qui exige du temps pour que cette dernière se civilise.
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Généreux et fruité, tel est ce millésime. Les rouges sont ronds, complexes, moelleux, suaves et très charmeurs. Les vins blancs peuvent être considérés comme exceptionnels s’ils ont été bien vinifiés.
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Un avantage cependant pour les rouges, leur robe est d’un pourpre profond et ils offrent des arômes d’une belle complexité à dominante de petits fruits noirs. Leur concentration est remarquable et ils disposent d’une charpente digne de leur opulence. Les blancs sont gras et racés, riches et bien constitués.
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Un grand millésime injustement sous-estimé. Il ne fallait pas trop « piger » pour ne pas extraire de tannins de rafles et de pépins. Les vins bien vinifiés sont remarquablement équilibrés, avec une belle consistance, une belle longueur et un fruit éclatant.
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Les vins rouges sont des vins de plaisir, fins et élégants avec des arômes de fruits rouges exquis. Les blancs sont justes exceptionnels.
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Les rouges sont riches, puissants, dotés de bons tannins. Quant aux blancs, les rendements furent abondant donc un ton en dessous des rouges mais cependant leur vivacité met en valeur les délicates notes miellées.
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Une année tendre et fruitée à déguster rapidement…
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Millésime d’heureuse surprise - robe somptueuse, arômes complexes, il fallait trier sans hésitation au risque de réduire considérablement la récolte. La réussite de ce millésime était à ce prix-là ! Alors les vins ont une chair gourmande, égayée par une très belle acidité naturelle.
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On peut comparer ce millésime à 1934, et 1959. Les rouges ont une très belle robe, bien franche, une bonne structure et une très belle acidité.
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Les Rouges sont souples et veloutés avec un grain exquis. Les blancs chez les puristes sont bien équilibrés, gras et amples.
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La vendange fut belle donnant des vins rouges d’une belle robe soutenue, au fruit d’une rare intensité avec des nuances de fraise et de framboise. Une bouche charnue et structurée, impressionnante par son volume et ses tannins très présents mais sur le registre de l’élégance. Les Blancs sont harmonieux, frais et joliment floraux.
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Il faut remonter à 1934 pour trouver pareil association de quantité et de qualité. Les rouges sont ronds, charnus avec de la couleur et un fruit gourmand. Les Blancs sont de très bonne facture avec avec une belle maturité de vins riches.
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Les vins avaient une jolie robe rubis, un nez de raisins bien mûrs et compotés. La bouche était ronde, avec du gras et une belle profondeur. Les vignobles de blancs ont enfanté des vins frôlant la perfection. Des blancs riches avec une belle minéralité et une élégante maturité.
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Les rouges révèlent une superbe robe, une belle structure, une bonne acidité harmonieusement associé avec leur richesse alcoolique naturelle.
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Les rouges ont une robe vive et un nez intense, d’une grande complexité aromatique. Riches et opulents avec une structure satinée et une longueur remarquable, ils font admirablement chanter les climats dont ils sont nés. Les blancs ont beaucoup d’éclat et de fraîcheur avec une pureté aromatique souveraine.
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Tout porte à qualifier le millésime 2003 de grand, voire exceptionnel chez ceux qui ont eu la sagesse d’attendre pour commencer les vendanges. Seuls les vignerons respectueux des bonnes pratiques pour conduire la vigne, en particulier ceux qui pratiquent labours et piochages au bon moment, ont fait des vins exceptionnels.
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Le millésime sera bon là où les raisins ne furent pas trop altérés et où l’art du vigneron aura su s’adapter à la complexité du millésime.
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Toutes les conditions étaient réunies pour faire de 2005 un millésime exceptionnel. La succession d’épisodes chauds puis plus frais permis la formation de petites baies de haute qualité : le millerandage. Des pluies légères sont arrivées au bon moment pour compenser les périodes de sécheresse. Contrairement à 2004, il n'y a pas eu de grêle. La vendange a commencé tôt, un peu avant mi-septembre. L’acidité de la peau et de la pulpe des raisins ainsi que les tanins étaient proches de la perfection. Avec une telle qualité de vendange, la fermentation a commencé lentement après quelques jours de macération à froid. Il n’a pas été nécessaire d'intervenir beaucoup pendant la vinification. Les vins rouges avaient une belle concentration naturelle. Ils offraient des sensations intenses dans leur jeunesse et sont destinés à un grand avenir. Quant aux vins blancs, ils sont aussi exceptionnellement complexes. En rouge comme en blanc, il s'agissait d'un millésime exceptionnel pour la Bourgogne.
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La vigne a dû composer avec une météo capricieuse. L’hiver long et rigoureux a provoqué un certain retard au débourrement. Les fortes chaleurs de juin et juillet ont permis de rattraper ce décalage et favoriser une floraison et une nouaison rapide. Le temps plus mitigé du mois d’août permet une belle évolution des principaux composants du raisin.
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Un hiver doux et un printemps précoce ont entraîné une reprise hâtive et une croissance très rapide de la végétation. Le mois d’avril inhabituellement chaud et ensoleillé a provoqué un débourrement précoce. Durant l’été, une alternance de pluie et de redoux avec des températures inférieures aux normales de saison ont permis de maintenir un bon état sanitaire. Les vendanges furent précoces et débutèrent fin août.
La floraison a commencé au début du mois de juin, par temps froid et humide. Après une période assez instable, la véraison s’est installée quinze jours jusqu’au début du mois de septembre. L’ensoleillement et le vent du Nord ont permis une maturité équilibrée des raisins. Les vendanges ont commencé fin septembre. La fermentation malolactique a été très longue à s’enclencher (entre 8 et 15 mois après entonnage). Celle-ci a contribué à donner un bon équilibre aux vins rouges de 2008 et également une profondeur mêlée à une exceptionnelle pureté.
Exceptionnel à plusieurs titres. D’un point de vue climatique, le printemps a été clément. La floraison s’est déroulée dans des conditions climatiques idéales, chaudes et ensoleillées. L’été a été le théâtre de fortes pluies surtout en juillet avec des précipitations orageuses inhabituelles pour la saison. Une alternance pluie - beau temps avec des chaleurs soutenues s’est installée de juin à mi-août. La fin août et septembre furent magnifiques, l’absence de pluie, des températures idéales et un vent constant ont mené les raisins à une maturité et un état phytosanitaire parfait. Les vendanges ont débuté dès début septembre. Les blancs ont un très beau profil aromatique. Ils sont caractérisés par une rondeur et une amplitude, avec une vivacité qui leur confère une très belle harmonie.
Bien que décrié par la presse avant même les premiers coups de sécateurs, le millésime 2010 est bel et bien de très haute qualité. D’un point de vue climatique, le printemps a été clément. Des précipitations, double des normales mensuelles, courant juin, en période de floraison de la vigne ont contribué à la formation de grappes millerandées et, par conséquent, à de faibles rendements. Une alternance pluie - beau temps avec des chaleurs soutenues s’est installée durant la période estivale. La vendange est rentrée à très bonne maturité. Les millerands et la faible récolte ont permis d’élaborer des vins d’une grande subtilité. Riches en couleur, tanins souples et puissance aromatique pour les rouges, finesse et grande complexité pour les blancs.
Le printemps fut encore précoce avec des températures élevées pour la saison. La vigne a connu une croissance très rapide et fut en juin, comparativement à l’année 2007, en avance laissant présager des vendanges dès la mi-août. Toutefois le changement radical des conditions climatiques de juillet et août a heureusement retardé de deux semaines la date de récolte. Des pluies soutenues, jusqu’à 2 fois les normales mensuelles, en alternance avec de courtes périodes ensoleillées ont perturbé le cycle de maturation du raisin. Une surveillance accrue des risques phytosanitaires nous a permis de rentrer des raisins de très bonne facture et de très bonne maturité phénolique.
Les conditions climatiques de ce millésime, de mémoire de vigneron, ont été inédites. Hiver doux, mars printanier, fraîcheur et gel au printemps (17 mai), mai estival, juin rafraîchi et pluvieux, été instable, canicule, grêle, orages, n’ont pas épargné les vignes. Le froid et l’humidité du printemps ont engendré coulure (non transformation de certaines fleurs en fruit), millerandage (fécondation incomplète de la fleur qui donne de petites baies) et une forte pression du mildiou et de l’oïdium. Les brèves mais fortes chaleurs de l’été ont provoqué échaudage et grillure des baies. Ces phénomènes, survenus avant la période de maturation, ont entraîné une baisse significative de récolte, sans impacter la qualité des raisins. Au contraire, des grappes aérées aux petites baies garantissent concentration et intensité. Ce fut un millésime épuisant mais passionnant ! Les efforts de chacun nous ont permis de vendanger des raisins magnifiques, riches en couleur et d’un état sanitaire irréprochable.
Ce millésime a été extrêmement tourmenté par les conditions climatiques avec de fortes pluviométries tout le long du cycle végétatif. Seuls août et septembre ont connu des conditions météorologiques favorables. Un nouvel épisode de grêle est venu ravager les secteurs Volnay – Pommard - Beaune – Savigny Les Beaune. Toutefois, avec l’expérience du millésime précédent, nous avons abordé cette campagne plus sereinement. Bien que les rendements soient une nouvelle fois relativement bas, la récolte a été magnifique.
Dans la continuité des deux précédentes années, le millésime 2014 a connu encore des aléas climatiques sévères avec, comme point d’orgue, un important épisode de grêle fin juillet. Les mois de mars, avril, mai et juin ont été très peu pluvieux et chauds, offrant des conditions culturales et de floraison optimales. L’absence de pression fongique, notamment du mildiou, a permis d’aborder juillet et août sereinement malgré des précipitations soutenues et des températures en berne. Septembre a été chaud et venteux, offrant des conditions de maturité satisfaisantes.
Un magnifique millésime de vigneron. Après trois millésimes complexes aux faibles rendements et aux conditions climatiques inédites, 2015 est de très haute facture. Tout s’est joué une fois de plus dans la gestion des conditions climatiques et dans les pratiques culturales appliquées en fonction des températures, des précipitations et de la pression fongique. Les fortes chaleurs de l’été, l’épisode caniculaire et le manque de précipitations ont bloqué la croissance de la vigne et la maturité du raisin de quelques parcelles dont la structure du sol ne permet pas la formation d’une réserve hydrique suffisante. Les vins produits sont riches en couleur, montrent une palette aromatique complexe et une belle structure.
La Bourgogne a connu un épisode de gelée dite noire, avec des conséquences dramatiques pour la grande majorité des appellations. Les 27 et 28 avril, le lever de soleil a été accompagné de températures négatives suffisamment basses pour infliger des dégâts considérables à la vigne. Il est fréquent de rencontrer le phénomène de gelées de printemps, mais, à la faveur de températures douces de fin mars à mi-avril, la vigne a attaqué son cycle végétatif avec deux semaines d’avance. Les rameaux aux inflorescences déjà visibles sont à cette période sans protection contre le froid et très sensibles n’ont pas été épargnés. Bien que la vigne possède des bourgeons de « secours », ceux-ci, lorsqu’ils se sont développés, n’étaient pas aussi fertiles qu’espérés. Sur le parcellaire de production, le rendement a chuté de 50%. Les mois suivants ont été chauds à caniculaires en été, la vigne comblant ainsi son retard. Les premiers coups de sécateurs ont été donnés fin septembre. Bien que la récolte ait été petite, la qualité des raisins était magnifique et de très belle maturité. Les vins produits sont riches en couleur et montrent une palette aromatique complexe et une belle structure.
Alors que la production vinicole française pour l’année 2017 a baissé de 22% par rapport à 2016, (source Douanes françaises), la Bourgogne, quant à elle voit sa production augmenter de 20 % (source B.I.V.B.).
Pourtant, nous avons frôlé la catastrophe et failli connaître le même sort que les autres régions viticoles françaises. En effet, notre région a connu fin avril les mêmes températures négatives synonymes de dégâts sur les jeunes pousses de la vigne.
Toutefois, les vignerons se sont mobilisés comme jamais auparavant afin de lutter contre cette période de gel printanier. Durant 4 jours consécutifs, les vignerons groupés par commune ont mis en place des moyens pour lutter contre le gel. La majorité a choisi de créer un brouillard artificiel en brulant des bottes de paille afin de protéger la vigne des premiers rayons dévastateurs du soleil. Le résultat a été très satisfaisant, quelques parcelles ont été touchées modérément.
Les conditions climatiques ont permis une bonne floraison, puis nouaison. La sécheresse installée fin juillet à accélérer la maturité des raisins. Certains vignerons ont donné les premiers coups de sécateur le 26 août.
Nous avons commencé le 7 septembre, pour 13 jours de vendanges sous des conditions climatiques idéales. La qualité des raisins rentrés ont permis une nouvelle fois de ne pas chaptaliser et aucun intrant œnologique n’a été employé.
Notre production par rapport à 2016 a fait un bond de 43 % pour une moyenne de 40,85 hectolitres vinifiés pour un hectare.
La mobilisation contre le gel a été payante. Sans cette mobilisation et solidarité entre les vignerons, l’année 2017 aurait été à l’image des autres régions viticoles françaises.
Le millésime 2018 s’annonce de très haute qualité. Les aléas climatiques du début de l’été ont été compensés par les fortes chaleurs estivales qui ont permis l’obtention d’une récolte très saine et de très grande maturité. Les vins présentent déjà une haute qualité indéniable, très aromatiques, des tanins soyeux et une structure complexe. Ces vins auront un potentiel de garde important mais pourront s’apprécier également sur leur jeunesse.